lipodystrophies et facteurs associés chez les enfants traités par les antirétroviraux à Ouagadougou

Aïssata Kabore/Ouedraogo

Résumé


La prise en charge de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) reste un défi majeur pour les pays africains. L’objectif de notre travail était d’étudier la prévalence des lipodystrophies et les facteurs associés chez les enfants sous traitement antirétroviral et suivis aux Centres Hospitaliers Universitaires Charles De gaulle et Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou au Burkina Faso.
Il s’est agi d’une étude transversale. Etaient inclus les enfants âgés de 2 à 15 ans sous traitement antirétroviral depuis au moins 6 mois. Les lipodystrophies ont été diagnostiquées sur la base de l’examen clinique à la recherche de modifications morphologiques.
Trois cents vingt trois enfants ont été examinés. Parmi eux, 45 enfants ont présenté des lipodystrophies soit une prévalence de 13,9%. Parmi ces 45 cas de lipodystrophies, une proportion de 35 cas étaient des lipoatrophies soit 10,8% ; 1,9% de forme mixte et 1,2% de lipohypertrophies.
Notre étude a montré que les lipodystrophies ne sont pas exceptionnelles chez les enfants. L’âge supérieur à 10 ans (P = 0,005); le stade clinique 3 de l’OMS (P = 0,001) ; une durée du traitement antirétroviral supérieure à 60 mois (P < 0,001) ainsi que le traitement initial avec la stavudine (P < 0,001) étaient les facteurs significativement associés à la présence de ces lipodystrophies.

Mots-clés :VIH, enfants, antirétroviraux, lipodystrophies, Burkina Faso


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RAMReS2S  - ISSN 2630-1113