ASPECTS ETIOLOGIQUES DES COXOPATHIES DESTRUCTRICES AU BENIN.

Zavier ZOMALHETO

Résumé


Objectif : Déterminer les caractéristiques étiologiques des coxopathies destructrices dans le service de rhumatologie du CNHU-HKM de Cotonou. Patients et Méthode : Etude rétrospective à visée descriptive portant sur des dossiers médicaux de patients hospitalisés dans le service de rhumatologie du CNHU de Cotonou pour une coxopathie érosive  entre janvier 2001 et Décembre 2011.  Nous avons  déterminé et analysé les diverses étiologies des coxopathies érosives. Résultats : Sur 6450 patients hospitalisés dans la période, 41 (0,6%) présentaient une coxopathie destructrice. La sex-ratio était de 0,5. L’âge moyen des patients était 42,95±17,32 [13-75] ans. L’atteinte était unilatérale dans un tiers des cas. La durée moyenne d’évolution était de 634± 237 [180-2920] j. Les étiologies étaient dominées par la Coxalgie (8 cas), la PR (7 cas) l’ostéonécrose drépanocytaire (7 cas), les coxarthroses destructrices rapides (4 cas), les ostéoarthrites septique de hanche (4 cas), la SPA, les autres causes d’ostéonécrose (Dyslipidémie, corticothérapie prolongée), les coxopathies destructrices non déterminées étaient présentes chacune dans 3 cas. Un cas de coxopathie destructrice pagétique  et de chondrocalcinose articulaire de hanche ont été notifié. Conclusion : Les coxopathies destructrices sont à craindre de par leur pronostic surtout fonctionnel (aboutissant à la mise en place de prothèse coûteuse) et parfois vital en l’absence d’une thérapeutique efficace. Le retard diagnostique et la sévérité de ces formes nécessitent une hospitalisation

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RAMReS2S  - ISSN 2630-1113