Place des hémopathies malignes en Médecine Interne au CHU du Point G

Kaly keiita

Résumé


Introduction : il y a peu d’études consacrées uniquement à la question des hémopathies malignes en médecine interne. Dans le souci de combler cette lacune, nous avons initié ce travail pour réactualiser les données sur les aspects épidémiologiques et  cliniques des hémopathies malignes dans le service de médecine interne au CHU du Point G.

Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive avec enquête rétrospective, portant sur des patients hospitalisés dans le service de Médecine Interne au CHU du Point G pour une période allant du 01 janvier 2016 au 31 décembre 2016, soit 12 mois. Ont été inclus dans l’étude tous les patients hospitalisés durant la période d’étude. Les données ont été recueillies sur le registre d’hospitalisation comportant les données sociodémographiques, les caractéristiques épidémiologiques et cliniques. La saisie et analyse des données ont été faites à l’aide du logiciel SPSS version 22.

Résultats : Durant la période d’étude (01 janvier 2016 au 31 décembre 2016), 383 patients ont été  hospitalisés dans le  service de médecine interne au CHU du Point G. Sur les 383 patients inclus, 33 patients présentaient une pathologie hématologique soit 8,6%. Parmi ces pathologies hématologiques, les hémopathies malignes étaient retrouvées chez 18 patients soit 54,55%. Sur l’ensemble de ces 18 patients, le sexe  masculin était prédominant avec un sex-ratio de 1,57 : 1 et l’âge moyen était de 34,39 ± 16,40 ans avec des extrêmes allant de 17 à 67 ans. Les hémopathies malignes étaient au  quatrième rang avec 4,69% des 11 pathologies fréquemment rencontrées dans le service. Il s’agissait essentiellement de la leucémie myéloïde chronique avec 4 patients  atteints soit 22, 22%. Chez les quatre patients atteints de leucémie myéloïde chronique, on notait une prédominance féminine avec un sex-ratio de 3 : 1 et l’âge moyen était de 30,00  ± 2,16 ans avec des extrêmes allant de 28 à 33 ans.

Conclusion : Les hémopathies malignes semblent être une situation clinique fréquemment rencontrée en médecine interne. Elles se caractérisent par leur survenue à un âge jeune et leur prédominance masculine exception faite pour les cas de leucémie myéloïde chronique. Ces hémopathies malignes étaient dominées par la leucémie myéloïde chronique. Une étude  prospective pourra plus tard  mieux documenter tous ces aspects abordés.

Mots clés : hémopathie maligne, médecine interne, CHU du Point G.


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RAMReS2S  - ISSN 2630-1113