Etude de la cicatrisation des plaies et des activités anti-inflammatoire et antioxydante d’une fraction issue de l’extrait hydroéthanolique de Terminalia ivorensis (Combretaceae) sur les rats Wistar

Résumé

Le potentiel pharmacologique des extraits d’écorces de Terminalia ivorensis utilisées en médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire n’a pas encore été scientifiquement exploré. L'objectif de cette étude était donc d'évaluer l’effet sur la cicatrisation in vivo et les activités anti-inflammatoires et antioxydantes d’une fraction issue de l’extrait hydroéthanolique de Terminalia ivorensis. La méthodologie a consisté à évaluer l’activité antioxydante via le test au DPPH et l'effet anti-inflammatoire à partir de la mesure du volume de l'œdème de la patte des rats induit par la carraghénine. Par ailleurs une excision circulaire de 2 cm de diamètre a été faite dans la région dorsale de chaque rat pour évaluer l'activité cicatrisante de la fraction F₅ contre une pommade de référence (L-Mesitran). Les résultats révèlent que les CI₅₀ obtenues via le test du DPPH sont de 9,67 ±1,12 µg/mL pour la vitamine C et de 10,15 ± 0,71 µg/mL pour la F₅. Le pouvoir inhibiteur de la fraction F5 sur la patte des rats, révèle qu’il n’y a pas de différence significative entre la molécule de référence et la fraction F₅ aux doses étudiées de la première heure à la cinquième heure. L’action locale de la fraction F₅ sur les plaies des rats a induit une cicatrisation de 88,33%, 89,50% et 96,67% avec les extraits aux concentrations 3 mg/mL, 6 mg/mL et 12 mg/mL respectivement. Aux doses de doses de 0,6 et 1,2 %, une cicatrisation complète (100%) a été observée au bout de 16 jours d’expérimentation.

Mots clés : antioxydant, antiinflammatoire, cicatrisation, fraction, Terminalia ivorensis.