ENQUETE ETHNOBOTANIQUE SUR LES PLANTES ANTIDIABETIQUES VENDUES SUR QUELQUES MARCHES DU DISTRICT AUTONOME D’ABIDJAN (COTE D’IVOIRE)

Alida Edwige ODOH, Yao KANGA, Yaya FOFANA, Yvette FOFIE

Résumé


Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur les marchés du district Autonome d’Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le but de recenser les plantes médicinales utilisées comme remèdes dans le traitement traditionnel du diabète. Les vendeurs ont été choisis selon la méthode d’échantillonnage probabiliste et les informations ont été recueillies à partir d’entretiens semi-structurés avec les herboristes. Au total, l’étude a permis de recenser soixante (60) plantes antidiabétiques. Les plantes antidiabétiques étaient réparties en cinquante-neuf (59) genres et vingt-quatre (24) familles botaniques parmi lesquelles les plus dominantes étaient les Fabaceae (13%), les Apocynaceae (12%) et les Rubiaceae (10%). Les espèces végétales les plus citées au cours de l’enquête étaient Picralima nitida (Stapf) T. Durand & H. Durand et Catharanthus roseus (L.) G. Don. Les rameaux feuillés (56%) étaient les organes majoritairement utilisés dans la préparation des recettes médicamenteuses. Le décocté (92%) était le mode de préparation le plus utilisé. L’administration des médicaments traditionnels proposés se faisait toujours par voie orale selon les enquêtés. Le décocté des fruits de Picralima nitida et les racines de Catharanthus roseus sont les deux remèdes les plus utilisés par les diabétiques à Abidjan. Il existe donc une diversité de plantes antidiabétiques commercialisées sur les marchés du District autonome d’Abidjan.

Mots clés : Picralima nitida – enquête ethnobotanique– plantes antidiabétiques–Abidjan- Côte d’Ivoire.

 


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