LES MOBILISATIONS SOCIALES ET ACTIONS COLLECTIVES COMPAREES ENTRE LA FRANCE ET LA REPUBLIQUE DU BENIN ENTRE 2017-2019 : VERS L’UNIFORMISATION DES REVOLTES CONTRE LES DERIVES AUTORITAIRES DES ETATS.

Résumé

Résumé
Les mobilisations sociales et actions
collectives en France et au Bénin présentent
des caractéristiques communes en ce qui
concerne leurs modes opératoires et leurs
stratégies. Elles sont générées par
l’exploitation à visées conflictuelles des
forfaitures des lobbies financiers et des acteurs
politiques qui se professionnalisent en
politique. Et plus, elles condensent et font
exploser les querelles surannées entre les
acteurs politiques en République du Bénin
contrairement au cas français où ce sont les
sentiments de l’abandon du peuple sur les
carreaux de la souffrance et de la misère qui
génèrent les mouvements sociaux en
correspondance avec la montée du chômage et
les surtaxes. La gestion des affaires publiques
au-delà du consensus devient ainsi le modèle de
la conduite du peuple. On se retrouve alors dans
la théorie de l’Etat contre le peuple ou dans la
théorie de la conspiration qui favorisent toutes
le dumping politique où les rapports sociopolitiques
sont régis par l’anarchie ou la
pratique du darwinisme social. Les inégalités
s’accentuent et les mécontentements accumulés
se concentrent en frustrations et prennent 

l’allure de la revanche lors de petites
déflagrations. La latence de l’hétérogénéité
venant s’ajouter à tout ce fond et donne ancrage
à la misanthropie comme par similarité et
uniformisme. Mais ce qui nous a conduits à
cette analyse, c’est la ressemblance entre les
manifestations françaises entre 2017-2019 à
celles de la République du Bénin (I) dans une
première partie et dans une deuxième partie il
sera question pour nous d’examiner les
situations et événements en production au
Bénin et en France comme la mise en exécution
des théories les théories du
complot dans l’examen du cas du béninois et du
cas français.

Mots-clés : théories du complot,
mondialisation, uniformisation, actions
collectives, gilets-jaunes, casseurs-bruleurs.
Abstract
Social mobilizations and collective actions in
France and Benin share common characteristics
as regards their operating methods and
strategies. They are generated by the
exploitation of conflicting aims of financial
lobbies and political actors who professionalize 

in politics. And more, they condense and
explode quarrels quarrels between political
actors in the Republic of Benin contrary to the
French case where it is the feelings of the
abandonment of the people on the tile of
suffering and misery that generate social
movements in correspondence with rising
unemployment and surcharges. The
management of public affairs beyond consensus
thus becomes the model of the conduct of the
people. One finds oneself in the theory of the
state against the people or in the theory of the
conspiracy which all favor the political
dumping where the socio-political relations are
governed by the anarchy or the practice of
social Darwinism. Inequalities increase and
accumulated discontent is concentrated in
frustration and takes the form of revenge in
small explosions. The latency of heterogeneity
is added to all this background and gives
anchorage to misanthropy as by similarity and
uniformity. But what led us to this analysis is
the similarity between the French
demonstrations between 2017-2019 to those of
the Republic of Benin (I) in a first part and in a
second part it will be question for us to examine
the situations and events in production in Benin
and France such as the implementation of
conspiracy theories in the examination of the
case of Benin and the French case.
Keywords: conspiracy theories, globalization,
standardization, collective actions, yellow
jackets, burglar-destroyers.