Le commerce entre la Haute-Volta et la Gold-Coast au cours de la période coloniale (1920 à 1960).

Seydou Oumar KANE

Résumé


La Haute-Volta et la Gold-Coast, bien que rattachées à différentes puissances coloniales et rivales à savoir la France et l’Angleterre1, avaient conservé leurs relations commerciales qui dataient de la période précoloniale. Au cours de l’occupation de l’Ouest-africain par les grandes puissances (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Portugal), à la suite de la Conférence de Berlin (1884-1885), les deux colonies, en contournant les contraintes frontalières, échangeaient de nombreuses marchandises. Les unes, à l’instar des bandes de coton, du poisson séché ou fumé et des noix de cola, étaient issues de la culture, de la pêche et de l’artisanat locaux. Les autres, composées de divers produits manufacturés (tissus imprimés, fils de coton, bicyclettes,
machines à coudre, lampes de poche et accessoires) étaient fournies par les industries européennes. A cause de la fraude, le trafic n’était pas entièrement soumis au contrôle de la douane.
Mots-clés : colonie, frontière, commerce, produits.

Abstract :
Upper-Volta and the Gold-Coast, though attached to different and rival colonial powers namely France and England, maintained their trade relations from the pre-colonial period. During the occupation of Western Africa by the great powers (Germany, France, Great-Britain, Portugal), after the Conference of Berlin (1884-1885), the two colonies, by passing the contraints of the border, exchanged several goods. Some, like cotton strips, dried or smoked fish and cola nuts, were derived from local cultivation, fishing and handcraft. The others, such as various manufactured products (printed cloths, cotton string, bicycles, sewing machines, torches and accessories), were supplied by Europeans industries. Because of fraud, the trade was not entirely under custom’s control.

Keywords: colony, border, trade, products.


Texte intégral :

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