INEGALITES LIEES AU GENRE AU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE L'ALPHABETISATION DU BURKINA FASO
Résumé
L’objectif de cet écrit est d’avoir une connaissance approfondie
des inégalités liées au genre au sein du Ministère de l'Education
Nationale et de l'Alphabétisation (MENA).
L’étude a été conduite à partir d’une méthode participative. Elle
est basée pour l’essentiel sur l’exploitation des données statistiques
du ministère et des études antérieures, mais aussi des interviews
ont été réalisées.
Il en ressort qu'en dépit des efforts réalisés par les différents
acteurs pour la promotion de l'éducation des filles, l'éducation de
base est caractérisée par de grandes inégalités de genre. Les filles
sont en général désavantagées par le système d’éducation.
L'encadrement et la gestion du système restent également sous
l'emprise des hommes. En plus d'être moins nombreuses, les
femmes occupent souvent les fonctions les moins bien rétribuées.
Dans le dispositif de gestion, la situation ne s'améliore pas pour les
femmes qui, en plus d'être moins nombreuses, sont quasiment
absentes des postes de responsabilité.
Les facteurs sous-jacents aux inégalités de genre relèvent des
insuffisances intrinsèques à l'institution qui sont renforcées par des
difficultés économiques et des contraintes socioculturelles.
Mots clés : Genre, éducation, Burkina Faso, Politique
des inégalités liées au genre au sein du Ministère de l'Education
Nationale et de l'Alphabétisation (MENA).
L’étude a été conduite à partir d’une méthode participative. Elle
est basée pour l’essentiel sur l’exploitation des données statistiques
du ministère et des études antérieures, mais aussi des interviews
ont été réalisées.
Il en ressort qu'en dépit des efforts réalisés par les différents
acteurs pour la promotion de l'éducation des filles, l'éducation de
base est caractérisée par de grandes inégalités de genre. Les filles
sont en général désavantagées par le système d’éducation.
L'encadrement et la gestion du système restent également sous
l'emprise des hommes. En plus d'être moins nombreuses, les
femmes occupent souvent les fonctions les moins bien rétribuées.
Dans le dispositif de gestion, la situation ne s'améliore pas pour les
femmes qui, en plus d'être moins nombreuses, sont quasiment
absentes des postes de responsabilité.
Les facteurs sous-jacents aux inégalités de genre relèvent des
insuffisances intrinsèques à l'institution qui sont renforcées par des
difficultés économiques et des contraintes socioculturelles.
Mots clés : Genre, éducation, Burkina Faso, Politique
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