DU FONDEMENT DE L’AUTORITÉ CONJUGALE À L’ÈRE DE LA PROMOTION DE L’ÉGALITÉ DES GENRES

Bi Zaouli Sylvain ZAMBLÉ

Résumé


Résumé : Si l’autorité entre les conjoints, exercée par le chef de famille, est considérée aujourd’hui comme une institution incompatible avec l’égalité des genres, cela est dû à son fondement naturel. Celui-ci suppose une domination masculine. Autrement dit, cette institution reste nécessaire pour une meilleure gestion des familles. C’est pourquoi, au lieu de la rejeter, il serait mieux de repenser son fondement. Un tel exercice consiste à interroger les limites du fondement naturel de l’autorité conjugale en vue de la refonder sur une nouvelle base. Celle-ci pourrait relever de l’ordre politique. Il consiste à faire reposer cette autorité sur le choix des conjoints de sorte que l’un (e) des deux soit librement et consensuellement choisi(e) pour exercer l’autorité dans la famille. En ce sens, le chef de famille peut être soit la femme, soit l’homme. C’est un fondement politique de l’autorité conjugale qui implique l’égalité et la liberté des conjoints. À ce titre, il est compatible avec l’égalité des genres. Mots-clés : Autorité conjugale, chef de famille, égalité des genres, fondement, liberté.

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