Séquestration du carbone par les variétés de manioc au Congo

Résumé

Séquestration du carbone par les variétés de manioc au Congo

Résumé : L’étude envisagée se propose d’évaluer la séquestration du carbone par les variétés de manioc au sud-ouest du Congo. Elle s’appuie sur une enquête participative menée durant deux (2) mois lors de la campagne 2011-2012, auprès des producteurs agricoles de Loudima. Cette enquête participative a permis d’identifier les variétés de manioc les plus utilisées et les différents sites de production dans la circonscription de Loudima. La biomasse sèche des différentes parties de la plante, a été déterminée suivant la méthode destructive et l’évaluation du carbone, s’est faite selon le principe que le taux de carbone contenu dans la matière sèche des formations végétales est de l’ordre de 40 % (Nouvellon et al 2012 ; Epron et al, 2012). Les résultats montrent que les variétés Mahabama, Mauritanie et Express présentent un pourcentage de préférence de l’ordre de 18 à 27 % contre 1,57 à 4,71 pour Mouhonzi et Boulabipaki. Les capacités de séquestration du carbone par les variétés de manioc sont de l’ordre de 0,6 t/ha à 2 mois, 2,8 t/ha à 4 mois, 5,5 t/ha à 6 mois, 7,2 t/ha à 8 mois, 27 t/ha à 14 mois et 30 t/ha à 18 mois. Il est impérieux de poursuivre cette évaluation en station, pour déterminer les capacités spécifiques des variétés de manioc suivant leurs stades phénologiques.

Mots clés : Changements climatiques, enquêtes participatives, variétés de manioc, séquestration du carbone, Congo

Carbon sequestration by the varieties of cassava in Congo

Abstract: The proposed study intends to evaluate the sequestration of carbon by the varieties of cassava in southwestern Congo. It is based on participatory survey conducted during two (2) months during the 2011-2012, at Loudima agricultural producers. This participatory investigation to identify the most commonly used varieties of cassava and the different production sites in the Loudima constituency. Biomass dry various parts of the following the destructive method and evaluation of carbon, has been the principle that the rate of carbon content in the dry matter of plant vegetable is of the order of 40 % (Nouvellon, 2012; Epron et al, 2012). The results show that the varieties Mahabama, Mauritania and Express have a percentage preferably 18 to 27 % against 1,57 to 4,71 % to Mouhonzi and Boulabipaki. The capacity of sequestration of carbon by the varieties of cassava are of the order of 0,6 ton/ha in 2 months, 2,8 ton/ha to 4 months, 5,5 ton/ha to 6 months, 7,2 ton/ha to 8 months, 27 ton/ha to 14 months and 30 ton/ha in 18 months. It is imperative to continue this station evaluation to determine the specific capacities of the cassava varieties according to their phonological stages.

Key word: climate change, participatory surveys, varieties of cassava, sequestration of carbon, Congo