Performance et rentabilité de l’incorporation de Ficus gnaphalocarpa et de Pterocarpus erinaceus dans les rations d’embouche ovine au Mali

Hamidou Nantoumé, Seydou Sidibé, Alassane Sanogo, Penda Sissoko Sow, Sékou Cissé, Aly Kouriba, Alain Olivier, Jean Bonneville, Dany Cinq-Mars

Résumé


L’objectif de cette étude était de développer des techniques d’embouche ovine permettant d’accroître la sécurité alimentaire des petites exploitations agricoles en optimisant la contribution des fourrages ligneux. Deux rations d’embouche, incorporant des fourrages ligneux, ont fait l’objet de diffusion auprès des associations féminines. Soixante béliers Djallonké ont été  achetés, dont quatre ont été abattus pour déterminer le rendement carcasse. Les autres béliers ont été vaccinés, déparasités et répartis en 8 lots égaux et de poids moyen similaire, dans 4 villages, à raison de 2 lots/village. Chaque lot a bénéficié de l’une des 2 rations suivantes : R1) 50% de tourteau de coton + 50% de feuilles de F. gnaphalocarpa, R2) 50% de tourteau de coton + 50% de feuilles de P. erinaceus. Après la période d’adaptation, le test a duré 75 jours. Les animaux ont été pesés au début, toutes les 2 semaines et à la fin du test, où 4 béliers/ration ont été abattus pour déterminer le rendement carcasse. Les données ont été analysées en utilisant la randomisation totale de l’analyse de variance. L’ingestion de matière sèche et le gain moyen quotidien ont été plus élevés (P<0,05) pour le traitement R1 comparativement à R2 avec un indice de consommation similaire. Le rendement carcasse a été plus élevé (P<0,05) chez les béliers engraissés, mais similaire pour les deux rations. Les deux rations ont été bénéfiques avec des marges de 33 370 FCFA/bélier pour R1 et 33 340 FCFA/bélier pour R2. 

Mots clés : embouche ovine, gain moyen quotidien, ingestion, ligneux fourragers, efficience économique.

Texte intégral :

PDF (Français (Canada))

Renvois

  • Il n'y a présentement aucun renvoi.