Performances zootechniques et de reproduction des taurins N'dama et zébus Goudali introduits au ranch Nyanga au Sud-Ouest du Gabon

Koomlan Yélindo Kadjinou Brice Adjahoutonon, Serge Egide Paulin MENSAH, Gbènakpon Luc Hyppolite DOSSA, Gui-Lov DIBANGANGA, Floris LOUBAKI, Olorunto Delphin KOUDANDE, Emile Didier FIOGBE, Gaël Darren MAGANGA

Résumé


Après l’introduction du N’dama et de la Goudali au Gabon, leurs performances dans ce pays n’ont pas véritablement été évaluées. Cette étude vise à déterminer par année, les paramètres démographiques, de reproduction et d’exploitation des N’dama et Goudali élevés au ranch Nyanga, au Sud-Ouest du Gabon. Sur les données disponibles entre 2014 et 2020, seules celles de 2014 à 2016 étaient exploitables. Les effectifs totaux de N’dama et Goudali du ranch Nyanga ont augmenté respectivement de 4320 et 438 en 2014 à 4783 et 577 en 2016. La composition du troupeau a peu varié selon la race. La productivité numérique au sevrage a été meilleure chez le N’dama avec respectivement 63,28%, 73,69% et 77,07% contre 69,10%, 50,34% et 52,85% chez le Goudali. Le taux de mortalité a peu varié selon la race et s’est amélioré avec respectivement 3,20%, 2,01% et 1,72% chez le N’dama puis 4,77%, 4,62% et 1,28% chez les Goudali. Le N’dama a été plus exploité avec des taux respectifs de 19,07%, 21,87% et 12% contre 0,96%, 0,46% et 5,83% chez les Goudali. Cela a entrainé de meilleurs croîts nets avec le Goudali (respectivement 40,45%, 18,35% et 12,04% contre -6,27%, 2,24% et 8,09% chez le N’dama). Les différences entre les deux races ont principalement été liées aux mesures de contrôle de la Péripneumonie Contagieuse Bovine entre 2013 et début 2016 surtout dans les troupeaux N’dama, et à la trypano-sensibilité des Goudali. Les performances observées sont bonnes et montrent l’adaptation de ces races aux conditions locales.

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