ANOMALIES LIPIDIQUES ET PROTOCOLES ANTIRETROVIRAUX SANS INHIBITEURS PROTEASIQUESEN COTE D’IVOIRE

Kwadjo Anicet Luc DERE

Résumé


Introduction : Plusieurs études ont dénoncé les effets néfastes des antirétroviraux (ARV) sur le profil lipidique à long terme. L’objectif de l’étude était d’établir la responsabilité des protocoles d’ARV sans anti-protéases (IP) dans la genèse des anomalies lipidiques. Méthodologie : Nous avons effectué une étude prospective et transversale basée sur le recrutement des patients indemnes de risques cardiovasculaires pour le dosage des paramètres lipidiques. Cette étude était comparative et portait sur les patients sous ARV sans IP versus sujets infectés par le VIH-1 sans ARV. Résultats : Les anomalies lipidiques des sujets infectés par le VIH-1naïfs du traitement antirétroviral étaient moindres que celles des sujets sous antirétrovirauxaprès au moins deux ans de traitement. L’ hypertriglycéridémie, l’hypercholestérolémie et l’élévation des LDL-cholestérol étaient plus fréquentes chez les sujets traités avec les ARV. Par ailleurs les sujets de sexe féminin sous ARV semblaient être plus sujets aux élévations des LDL-cholestérol. Conclusion : Les anomalies lipidiques  sont significativement présentes chez les patients sous ARV sans IP à long terme comparativement aux sujets infectés par le VIH sans ARV.

Mots clés : VIH – antirétroviraux - anomalies lipidiques - inhibiteurs protéasiques.


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RAMReS2S  - ISSN 2630-1113