Comment faisons-nous le diagnostic en imagerie de l’Embolie Pulmonaire (EP) à Lomé ?

Amégninou ADIGO

Résumé


Objectifs : Evaluer l’apport de l’écho Doppler veineux des membres inférieurs et de  l’angioscanner thoracique dans le diagnostic de l’EP.

Matériel et Méthodes: il s’est agi d’une étude prospective descriptive de 12 mois dans des services de  radiologie des  CHU de Lomé chez soixante-neuf patients, suspects d’EP. Nous avons évalué le score de Wells, réalisé un angioscanner thoracique  et un écho-doppler veineux aux patients.

Résultats : la prévalence était de 50,72%. L’âge moyen était de 47,81 ± 10,84 ans (27 à 62 ans). Dans 10%, 60% et 75%, la probabilité clinique était respectivement faible, moyenne et forte. Les principales contextes cliniques et co-morbidités étaient : la thrombose veineuse profonde (TVP) dans 71,43%, l’obésité (54,28%) et l’hypertension artérielle (25,71%). Le siège de l’embole prédominait dans le tronc et/ou dans l’artère principale (51,51%). L’index de Qanadli était modérée (25,81%), sévère (22,58%)  et massive (51,61%). La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 89% et 94%. Les diagnostics alternatifs étaient retrouvés au scanner dans 21,73%.

Conclusion : l’angioscanner a contribué aux diagnostics positif et différentiel de l’EP et  l’écho doppler veineux de compression a montré l’éventuelle origine cruorique.

Mots clés : Embolie pulmonaire, Wells, écho doppler, angioscanner, Afrique.


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RAMReS2S  - ISSN 2630-1113