LA STIMULATION CARDIAQUE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE : Campagne humanitaire d’implantation de pacemakers

IGOR LOUIS ONDZE KAFATA

Résumé


But de l’étude : Evaluer l’activité de la stimulation cardiaque au CHU de Brazzaville: indications, aspects épidémiologiques, aspects techniques et difficultés rencontrées.

Matériel et Méthodes : C’était une étude transversale et descriptive au cours d’une compagne gratuite de pose de pacemakers.

Résultats : On avait 12 patients implantés dont 6 hommes (50%), âgés de 64,5±14,8 ans en moyenne (extrêmes de 33 à 83 ans). Le tableau clinique était dominé par : l’asthénie (100%), la dyspnée (58,3%), les syncopes (58,3%), les lipothymies (66,7%) et les vertiges (50%). La durée moyenne de la maladie était de 9,1±9,0 mois (extrêmes de un à 35 mois). Tous les patients avaient une cardiomégalie radiologique. On avait une dilatation du ventricule gauche chez huit patients (66,7%). La fréquence cardiaque moyenne était de 40,4±4 par minute (extrêmes de 28 à 50). On avait comme indications de stimulateurs cardiaques : sept BAV isolés de l’adulte (58,3%), quatre bradyarythmies (33,3%) et une dysfonction sinusale (8,3%). On avait retrouvé comme étiologies : neuf origines dégénératives (75%), une origine ischémique, une congénitale et une sarcoïdose. Comme mode programmation, on avait : sept DDD (58,3%), quatre VVIR (33,3%) et un DDDR (8,3%). La durée totale d’hospitalisation était en moyenne de 5,9±1,1 jours (extrêmes de 5 à 8 jours). Aucune complication n’a été notée à ce jour.

Conclusion : La stimulation cardiaque est une technique thérapeutique indispensable et techniquement faisable au Congo-Brazzaville, mais dont l’essor dépend de la prise en charge de l’état.

Mots clés : stimulation cardiaque, Brazzaville, indications, obstacles


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RAMReS2S  - ISSN 2630-1113