Evaluation des activités antihyperglycemiante et antihyperglycémique de l’extrait hydroéthanolique des écorces de Bauhinia rufescens (caesalpiniaceae)
Résumé
L’objectif de cette présente étude était d’évaluer l’effet sur le glucose sanguin de l’extrait hydroéthanolique (EHA) des écorces de Bauhinia rufescens. Cet extrait obtenu a été caractérisé au plan phytochimique et testé chez des rats normoglycémiques, par un test de tolérance au glucose et chez des rats rendus hyperglycémiques. La caractérisation phytochimique a révélé la présence de flavonoïdes, de tanins et de saponosides. L’EHA est sans effet sur la glycémie de base des rats normoglycémiques (0,82 ± 0,10 g/L vs 0,70 ± 0,08 g/L) et (0,77 ± 0,11 vs 0,75 ± 0,06 g/L) respectivement aux doses de 100 mg/kg et 300 mg/kg per os. Toutefois, il est antihyperglycémiant non dose-dépendante sur un test de tolérance au glucose. En effet, aux doses de 100 mg/kg et 300 mg/kg per os de l’EHA, le pic hyperglycémique après administration de glucose (4 g/kg, per os) était respectivement 0,74 ± 0,07 g/L à 1,20 g/L et 0,75 ± g/L à 1,24 ± 0,4 g/L. L’EHA est antihyperglycémiant sur un modèle de diabète induit par l’alloxane. En effet, à la dose de 100 mg/kg per os, le glucose sanguin, au bout de huit (08) jours d’observation, était de 3,05 ± 0,41 g/L à J0 à 1,22 ± 0,04 g/L à J8. L’effet antihyperglycémiant de l’EHA pourrait être lié à la présence des flavonoïdes dans l’extrait. Un fractionnement bioguidé par l’utilisation des techniques fines pourrait conduire à l’obtention un phytomédicament.
Mots clés : Bauhinia rufescens, flavonoïdes, glucose sanguin, hyperglycémie chronique.
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