Etude ethnobotanique et screening phytochimique des plantes médicinales utilisées dans le traitement des Hémorroïdaires dans les Provinces du Sud Tchad
Résumé
La pathologie hémorroïdaire est fréquente dans la pratique médicale. Peu étudiée au Tchad et très peu de données sont disponibles sur les plantes anti hémorroïdaires en Afrique. Cette étude consiste à identifier les plantes médicinales susceptibles de contribuer à la prise en charge traditionnelle des pathologies hémorroïdaires au Tchad. Les enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées grâce à une fiche d’enquête préétablie de février 2020 à mai 2021 auprès de 47 Tradipraticiens de Santé (TPS) des Provinces du Sud Tchad. Les analyses phytochimiques ont été réalisées au laboratoire de la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées de N’Djamena. Les données ont été saisies et traitées en utilisant le Tableur Excel 2019 et le logiciel SPSS.25. Les résultats obtenus ont montré qu’il y a eu 38 recettes constituées par 40 espèces, il y’a des recettes à une seule espèce et d’autres avec une association de deux ou de trois espèces. Ces espèces ont été réparties en 22 familles dont les plus dominantes ont été les Caesalpiniaceae (12,50%). Les racines (37,5%) ont été les organes les plus utilisés. La décoction (63%) a été la technique la plus employée. La voie oro-anale (50%) a été la voie d’administration la plus utilisée. Le screening photychimique réalisé sur 10 plantes parmi les 40 a montré leur richesse en flavonoïdes, en alcaloïdes, en tanins, en saponosides et en dérivés quinoniques. Ces groupes chimiques seraient des éléments indicateurs qui justifieraient les principales propriétés biologiques et pharmacologiques dans le traitement de la maladie hémorroïdaire.
Mots clés : Hémorroïdaire, Tradipraticiens, Plantes Médicinales, Ethnobotanique, Screening Phytochimique et Tchad.
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