Etude ethnobotanique et phytochimique des plantes medicinales utilisees dans le traitement de l’hepatite b au tchad: cas des villes de N'djamena et Moundou
Résumé
La séroprévalence de l’hépatite B chez les personnes saines nouvellement dépistées est de 12,2 % au Tchad. De nombreux traitements modernes existent. Cependant, une grande majorité de la population africaine notamment certains patients Tchadiens se tournent toujours vers les plantes médicinales pour se traiter contre l’hépatite B. De plus, peu d’études et de données existent sur les modalités de prise en charge de l’hépatite B par les tradipraticiens de santé au Tchad. L’objectif de ce travail est de répertorier les plantes médicinales utilisées par les Tradipraticiens de santé (TPS) pour traiter l’hépatite B et de réaliser un screening phytochimique. Les données ont été collectées au cours de cette étude transversale et analytique à N’Djamena et Moundou, grâce à une fiche préétablie avec des questions et une interview directe. Des visites sur le terrain pour collecter et photographier les échantillons des plantes sur les sites indiqués par les TPS ont été effectuées. L’analyse des résultats obtenus a montré que 51 espèces de plantes appartenant à 28 familles avec leurs modes d’utilisation ont été recensées. Une forte représentation des Combretaceae, Caesalpinaceae, Meliaceae, Myrtaceae, et des Fabaceae a été observée. Le screening phytochimique réalisé sur 8 plantes d’entre les 51 plantes recensées, a révélé la présence d’alcaloïdes, de tanins, de flavonoïdes, de coumarines, de saponosides, de stérols et terpènes. Les propriétés pharmacologique et biologique de ces composés seraient responsables de l’efficacité thérapeutique de ces plantes antivirales dans le traitement de l’hépatite B.
Texte intégral :
PDF (Français (Canada))Renvois
- Il n'y a présentement aucun renvoi.