Enquête ethnobotanique et ethno pharmacologique des plantes médicinales de la pharmacopée Sénégalaise dans le traitement des morsures de serpents

P.G. Sow, J. Fleurentin

Résumé


Les morsures des serpents venimeux constituent un problème médical, social et économique pour les populations rurales africaines, à faibles revenus et éloignées des centres médicaux. Le cout relativement élevé de la sérothérapie antivenimeuse rend le recours à ce traitement, aujourd'hui plus encore, inaccessible à la majeur partie sinon à la quasi-totalité de la population africaine.. Au Sénégal, prés de 8000 personnes sont mordues chaque année par un serpent dont environ 150 à 200 meurent des suites de ces morsures, principalement au début et à la fin de la période agricole. L'utilisation d'extraits de plantes à visée thérapeutique est une pratique courante en médecine traditionnelle africaine. L'étude est prospective effectuée  entre octobre 2010 et janvier 2011 et a consisté à réaliser une enquête au niveau de trois sites situés dans trois régions du Sénégal à savoir: Dakar, Kaolack, Kédougou et qui ont été choisis sur la base de leur accessibilité et leur taux de fréquentation important par les malades présentant des morsures de serpent. L'enquête a été réalisée à l'aide de  questionnaires à réponses ouvertes destinées aux tradipraticiens et herboristes. Au total 2 familles de plantes ont été enregistrées aussi bien chez les  guérisseurs et tradipraticiens que chez les herboristes. Ces familles sont toutes des arbustes.

- les Annonaceae (4 espèces): Anonna chrysophylla Boj., A. senegalensis var. chrysophylla (Boj.) R. Sillans, A. senegalensis var latifolia Oliv., A. arenaria thonn.

- les Poligalaceae (1 espèce):Securidaca longepedunculata, Malgras

Mots clés: plantes médicinales, morsure de serpent, traitement, Sénégal

 

Summary

The bites of the venomous snakes constitute a medical, social and economic problem for the African, low-income rural populations and remote from health centers. The relatively high cost of the anti venomous serotherapy makes this treatment, today even, inaccessible to a major or to the quasi-totality of the African population.. In Senegal, more than 8000 persons are bitten every year by a snake among which approximately 150 - 200 die from the consequences of these bites, mainly at the beginning and at the end of agricultural period. The use of extracts of plants with therapeutic aim is a current practice in African traditional medicine. The study was conducted between October, 2010 and January, 2011 and consisted in realizing a survey at the level three sites situated in three regions of Senegal namely: Dakar, Kaolack, Kédougou and who were chosen on the basis of their accessibility and their important attendance rate by the patients presenting snake bites. The survey was realized by means of questionnaires with intended opened answers, with tradipraticiens and chemists. All in all 2 plants families were registered as well at the quack's and tradipraticiens that at the chemists. These families are all of the shrub.

- Annonaceae ( 4 species)): chrysophylla Boj. Senegalensis the Var. ( Boj) chrysophylla. R. Sillans, . The Var latifolia Oliv . senegalensis,  Arenaria thonn.

- Poligalaceae ( 1specie):Securidaca longepedunculata

Keys words : medicinal plants, snake bite, treatment, Senegal


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