POTENTIEL NUTRITIONNEL ET THERAPEUTIQUE DE QUELQUES ESPECES FRUITIERES « SAUVAGES » DU BURKINA FASO
Résumé
Les fruitiers sauvages se définissent comme étant l’ensemble des espèces fruitières ligneuses, poussant à l’état
sauvage. Ces fruitiers ont une contribution non négligeable surtout dans l’équilibre alimentaire, en milieu rural. Les
enquêtes menées dans trois régions du Burkina Faso (les Cascades, le Mouhoun et le Nord) ont permis de répertorier
une quarantaine d’espèces dont les organes (feuilles, fleurs, fruits) entrent dans les habitudes alimentaires. Parmi ces
espèces fruitières recensées, douze (12) espèces émergeantes (Annona senegalensis Detarium microcarpum,
Sclerocarya birrea, , Saba senegalensis, Landolphia heudeolotii, Gardenia erubescens, Balanites aegyptiaca, Tamarindus
indica, Diospyros mespiliformis, Lanea microcarpa, Parinari curatellifolia et Ziziphus mauritiana) ont retenues notre
attention. Les principaux phytonutriments (flavonoïdes, anthocyanosides, anthraquinones, stérols et triterpènes…) ont
été mis en évidence dans la plupart des fruits. L’évaluation par Chromatographie Liquide Haute Performance (CLHP) de
la teneur en vitamines liposolubles : A, E et K (la vitamine D n’étant pas d’origine végétale) dans les différents fruits, a
permis d’identifier les fruits de Saba senegalensis (Apocynaceae) comme étant une importante source de vitamine A (b-
carotène = 1559 Dg/100 g). Par contre les fruits de Landolphia heudolotii (Apocynaceae), est une importante source de
vitamine E (vitamine E = 4 603 Dg/100g).
La présence de ces principes actifs dans les fruits pourrait jouer un rôle important dans prévention et le traitement de
certaines avitaminoses et maladies métaboliques.
Mots clés : fruitiers sauvages, principes actifs et vitamines, maladies métaboliques.
sauvage. Ces fruitiers ont une contribution non négligeable surtout dans l’équilibre alimentaire, en milieu rural. Les
enquêtes menées dans trois régions du Burkina Faso (les Cascades, le Mouhoun et le Nord) ont permis de répertorier
une quarantaine d’espèces dont les organes (feuilles, fleurs, fruits) entrent dans les habitudes alimentaires. Parmi ces
espèces fruitières recensées, douze (12) espèces émergeantes (Annona senegalensis Detarium microcarpum,
Sclerocarya birrea, , Saba senegalensis, Landolphia heudeolotii, Gardenia erubescens, Balanites aegyptiaca, Tamarindus
indica, Diospyros mespiliformis, Lanea microcarpa, Parinari curatellifolia et Ziziphus mauritiana) ont retenues notre
attention. Les principaux phytonutriments (flavonoïdes, anthocyanosides, anthraquinones, stérols et triterpènes…) ont
été mis en évidence dans la plupart des fruits. L’évaluation par Chromatographie Liquide Haute Performance (CLHP) de
la teneur en vitamines liposolubles : A, E et K (la vitamine D n’étant pas d’origine végétale) dans les différents fruits, a
permis d’identifier les fruits de Saba senegalensis (Apocynaceae) comme étant une importante source de vitamine A (b-
carotène = 1559 Dg/100 g). Par contre les fruits de Landolphia heudolotii (Apocynaceae), est une importante source de
vitamine E (vitamine E = 4 603 Dg/100g).
La présence de ces principes actifs dans les fruits pourrait jouer un rôle important dans prévention et le traitement de
certaines avitaminoses et maladies métaboliques.
Mots clés : fruitiers sauvages, principes actifs et vitamines, maladies métaboliques.
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