Variabilité pluviométrique en zone soudanienne au Niger de 1960 à 2022 : cas de la ville de Gaya

Boubacar Garba et al.

Résumé


Le présent travail est basé sur la configuration d’un algorithme dont nous avons cherché un maximum de quatre points de rupture au niveau des cumuls pluviométriques (moyennes) annuels des précipitations observées à Gaya situé dans la zone climatique soudanienne. L’algorithme repose sur la méthode de recherche de point unique de changement élargi à plusieurs points de changement, en répétant de manière itérative la méthode de point unique sur les différents sous-ensembles obtenus de la première itération. Les tendances obtenues ne sont représentatives que lorsqu’elles sont statistiquement significatives au seuil de 5% selon le test non paramétrique de Mann-Kendall. Ce test a été appliqué aux séries chronologiques des anomalies de l’Indice Standardisé de Précipitation (ISP) sur la période d’étude (1960-2022). A partir des anomalies des précipitations, nous avons cherché l’existence des tendances et/ou des périodes de stationnarité par l’identification des points de rupture. L’évolution des anomalies des précipitations n’indique pas de période de rupture avec une tendance croissante non significative sur la période d’étude (1960-2022). Deux méthodes de traitement de données ont été appliquées. Ce sont, l’analyse en composantes principales (ACP) et le coefficient de variation (CV). Le résultat de l’ACP montre que la pluviométrie est homogène sur la période d’étude à Gaya. Le coefficient de variation pluviométrique est faible (CV=13,62%  15%), ce qui indique une faible variation de la pluviométrie. Bien que la station soit bien arrosée, l’évolution des précipitations annuelles a fait ressortir la période sèche des décennies 1970 et 1980 et la reprise pluviométrique des années 1990.

Mots-clés : Pluviométrie ; Tendance ; Variabilité ; Gaya.


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