The Contribution of Linguistics Courses to English as a Foreign Language (EFL) Learners’ Language Proficiency: A Case Study of the Advanced EFL Student-Teachers at the Higher Teacher Education College of Porto-Novo, (École Normale Supérieure) République d

Crépin D. LOKO

Résumé


Abstract - This paper is a linguistics-oriented study which explores the possible contribution linguistics and phonetics courses can offer EFL student-teachers in preparing them for their communicative fluency. In actual fact, after seven years of study in secondary school (with English taught as subject), students who successfully pass their A- levels can register in the English section. Thus, one can take for granted that the student-teachers have the linguistic background to be fluent speakers of English. Unfortunately, it is noted that some of them lack fluency not only during formal conversation but also during informal one. The present study is sustained by a qualitative and quantitative method of investigation to pinpoint responsibilities and causes of this situation. Such research instruments as questionnaires and interviews have been used to get information from students. The results reveal the difficulties encountered by the student-teachers are of three types viz. (i) the students‟ lack of involvement and commitment in the course aims and objectives, (ii) their lack of immersion in the target language via active participations in English clubs and language trips to English speaking countries, and (iii) their lack of didactic material (at the personal level), which hinders the good will of some. Above all, the study concludes that the poor level of the selected student-teachers in speaking is due to the lack of personal practice with their teachers and peers who happen to be very fluent though they all have been trained in the same setting and context.
Key words: Linguistics, Language Proficiency, Meaning construction, Student-teachers, Speaking.
Résumé - Cet article est une étude linguistique basée sur l'exploration de la contribution possible que les cours de linguistique et de phonétique peuvent offrir aux élèves-professeurs d‟Anglais, Langue Etrangère pour les préparer à leur maîtrise de la communication. En fait, après sept années d'études au secondaire (avec l'anglais enseigné comme matière), les élèves qui obtiennent leur baccalauréat peuvent s'inscrire en anglais comme domaine de spécialisation à l‟Ecole Normale Supérieur. Ainsi, on peut en déduire que les élèves-professeurs ont une formation linguistique susceptible de faire d‟eux/d‟elles de bons locuteurs de la langue anglaise. Malheureusement, on rencontre certains d'entre eux qui manquent de maîtrise lors d'une conversation formelle et/ou informelle. La présente étude s'appuie sur une méthode d'investigation qualitative et quantitative pour situer les responsabilités et causes de cet état de chose. Des instruments de recherche comme le questionnaire et l‟entretient ont été utilisés pour collecter des données auprès des étudiants. Les résultats révèlent que les difficultés rencontrées par les élèves-professeurs sont de trois types: (i) le manque d'implication et d'engagement des étudiants dans l‟atteinte des buts et objectifs du cours, (ii) leur

manque d'immersion dans la langue cible via des participations actives aux clubs anglais et des voyages linguistiques dans des pays anglophones, et (iii) le manque de matériel didactique (au niveau personnel) qui entrave la bonne volonté de certains. L'étude conclut enfin que le faible niveau de l‟anglais parlé des élèves-professeurs enquêtés est dû à leur manque de pratique personnel de conversation avec leurs enseignants et leurs pairs qui se trouvent être bon locuteur malgré qu'ils aient tous été formés dans le même cadre et le même contexte.
Mots clés: Linguistique, Aptitude de langue, Construction de sens, Elèves -professeurs, Parler.


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