Deborah Levy's Writing on Trauma, Masculinity and Walls: Chronotope and Symbols in The Man Who Saw Everything (2019)
Résumé
Abstract - Writing trauma, despite its complexity due to limits of language, unpresentable psyche fragmentation and sociocultural issues, fundamentally revives an aesthetic substratum supported by narratological devices that deeply influence characters and favour imagery. To corroborate it, the analysis of Deborah Levy’s fiction entitled The Man Who Saw Everything (2019), at first, mirrors a narrative, which, in addition to literalism, is stamped with magical realism rendering a disruptive, historical, cultural and postmodern metafictional plot. Secondly, it contributes to diagnose, in patriarchal and communist societies impacted by the Cold War and Berlin Wall, the representations of memory and identity through gendered and psychological constructions and archetypes. Thirdly, with the merging of reality and fiction, this incursion into trauma provides psychoanalytical sources of interpretation of traumatic imagery and experience through chronotope and analogies confirming the abundance of tropes like myths and symbols capable of rendering the psyche of the traumatised subject through metaphors of containment, wall, healing, flotation, mirror, among others. Key words: magical realism, archetype, wall, literalism, chronotope. Résumé - L’écriture sur le traumatisme, malgré sa complexité due aux limites linguistiques, à la fragmentation psychique irreprésentable et aux questions socioculturelles, ravive fondamentalement un substrat esthétique soutenu par des dispositifs narratologiques qui influencent profondément les personnages et favorisent l’imagerie. Pour le corroborer, l’analyse de la fiction de Deborah Levy intitulée The Man Who Saw Everything (2019) reflète, d’abord, un récit qui, en plus du littéralisme, est empreint d’un réalisme magique générant une intrigue métafictionnelle non-linéaire, historique, culturelle et postmoderne. Deuxièmement, il contribue à diagnostiquer, dans les sociétés patriarcales et communistes marquées par la guerre froide et le Mur de Berlin, les représentations de la mémoire et de l’identité à travers des constructions et des archétypes genrés et psychologiques. Troisièmement, avec la fusion de la réalité et de la fiction, cette incursion dans le traumatisme apporte des sources psychanalytiques d'interprétation d’images et d’expériences traumatiques à travers le chronotope et les analogies confirmant l’abondance de tropes comme les mythes et les symboles capables de restituer la psyché du sujet traumatisé à travers des métaphores liées au confinement, au mur, à la guérison, au flottement, au miroir, etc. Mots clef : réalisme magique, archétype, mur, littéralisme, chronotope.
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