Observations sur le français au Nigeria : contact avec le pôle véhiculaire et le pôle grégaire

Musibau Olatunji ADESOLA

Résumé


Résumé - Vécu comme langue étrangère au Nigeria, mais vu comme deuxième langue officielle selonune déclaration officielle en 1996, le français au Nigeria n’est point parlé dans les rues. Au Nigeria, lescontacts avec le français s’effectuent par la scolarisation, par des institutions francophones, par larencontre au hasard d’un locuteur quelconque de français, par la lecture des textes français, par lapublicité ou par un programme radiophonique ou télévisé.Par ailleurs, c’est un fait que les locuteurs nigérians de français possèdent leurs langues dont certainessont de véritables véhicules de communication prédominants dans leurs régions respectives. Ladynamique de la langue met en évidence le foisonnement des composantes dialectales ou vernaculairesissues de celle-là selon l’expressivité naturelle de l’Homme et de sa localisation communautaireoriginelle. Ainsi, les Nigérians francisants de toutes langues confondues sont représentatifs des points decontact du français selon la polarisation linguistique antithétique qui se dessine: le pôle véhiculaire paropposition au pôle vernaculaire ou grégaire.Par la méthode d’observation, cette étude apprécie la coexistence des langues au Nigeria, puis dresse lepanorama où le français se veut utile, voire obligatoire. Nous nous permettons davantage de mettre enrelief des langues nigérianes avec leurs dialectes que les Nigérians francisants emploient selon leurssituations d’interaction en dehors des forums en appréhendant les liens diglossiques qui en ressortent.

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