REFLEXIONS SUCCINCTES SUR LES ENTRAVES A L’EFFECTIVITE DES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES AU CAMEROUN : L’EXEMPLE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Pacôme VOUFFO

Résumé


Le constitutionnalisme de troisième vague
en Afrique noire francophone en général et
au Cameroun en particulier a charrié la
création constitutionnelle d’un ensemble
d’institutions nécessaires à la consolidation
de l’Etat de droit démocratique tel le
Conseil constitutionnel. Si cette vision
consolidatrice de l’ordre politico-juridique
a été saluée, elle n’a nullement été suivie
d’effets, la mise en place des institutions
créées par le constituant étant restée de
l’ordre des perspectives. Plusieurs entraves
ont ainsi émaillée et continuent d’émailler
cette mise en place au point de perdre en
conjectures. Ces entraves qui, à
l’observation, ne correspondent pas moins
à une vision instrumentale, ont une portée
sinon décisive du moins considérable sur
l’Etat de droit que l’on veut pourtant
consolider. Dans cette optique, l’Etat de
droit reste dans ce contexte un verre à
moitié plein et donc à moitié vide que
l’effectivité des institutions créée peut
contribuer à remplir.


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