SOUFFRANCE DU NON-DIT, DU DIRE ET MÉMOIRE DU CORPS : À PROPOS D’UN CAS D’ADOLESCENT VICTIME DE VIOL INCESTUEUX AUX ÉPREUVES PROJECTIVES

Résumé

Résumé : Cet article expose les données d’une vignette clinique sur la
place du non-dit, du dire liée au viol incestueux, en appui sur l’idée
directrice que les percepts Rorschach et TAT pourraient permettre à la
victime de dévoiler et d’accéder aux images liées instantanément à ses
blessures intrapsychiques et à son vécu d’effraction traumatique. Cette
étude clinique repose sur l’histoire d’un adolescent rencontré dans le
cadre d’une sensibilisation à la violence dans les lycées de la place. Elle
s’est appuyée sur deux épreuves projectives : le Rorschach et T.A.T et
ouvre sur des possibilités méthodologiques pour une meilleure
compréhension du vécu du viol incestueux à l’adolescence. Ainsi, les
résultats de ce dispositif clinique montrent que l’adolescent a la
possibilité de faire des aménagements/réaménagements psychiques, de
mettre en représentation et transformation des traumatismes offertes par
ces deux épreuves projectives.
Mots-clés : non-dit, dire, mémoire du corps, viol incestueux.