L’ÉPISTÉMOLOGIE DU CORPS : LA CORPORÉITÉ DANS LES PRATIQUES BIOMÉDICALES DE MODIFICATIONS MORPHOLOGIQUES

Dimngar ALNDINGANGAR

Résumé


Résumé : La corporéité s’impose comme une problématique
philosophique et bioéthique fondamentale. Dans cet article
L’épistémologie du corps : la corporéité dans les pratiques
biomédicales de modifications morphologiques, nous réexaminons les
grandes conceptions la corporéité et les pratiques biomédicales y
afférentes. Dans une démarche diachronique et d’analyse critique, il se
trouve que l’idéalisme postule que le corps est la geôle de l’âme, tandis
que le matérialisme explique que le corps et l’âme, bien qu’ayant des
caractéristiques différentes, sont complémentaires dans la quête de la
connaissance. Dans la phénoménologie contemporaine, la raison n’est
perçue que comme un réceptacle de ce que vit le corps et que c’est le
corps qui est le véhicule de l’être au monde. Dans les pratiques
biomédicales, la chirurgie reconstructrice est déviée à l’esthétique, avec
des enjeux bioéthiques et psychologiques incommensurables. Par le
biais des chirurgies de grossissement, on se retrouve avec des
disproportions morphologiques énormes, monstrueuses, et en danger
sanitaire. Pour ce faire, la responsabilité des chirurgiens est engagée
conformément au Serment d’Hippocrate (460 - 377 av. J.-C), au
Principe d’éthique médicale de Non-malfaisance ainsi qu’aux Lignes
directrices internationales d’éthique pour la recherche en matière de
santé… (CIOMS/ OMS, 2016) et autres textes internationaux. Les
législations nationales sont quasi-inexistant et celles qui existent ne sont
pas rigoureuses en la matière pour palier le mercantilisme des
chirurgiens et l’abjection de la corporéité afin de protéger la sacralité et
la dignité spirituelle et corporelle de l’être humain.
Mots-clés : bioéthique, chirurgie, corporéité, morphologie,
philosophie.


Texte intégral :

PDF (Français (Canada))

Renvois

  • Il n'y a présentement aucun renvoi.